Limites

Le paysage change...

Sous l’action du climat, de l’érosion. Il change parce que la végétation pousse, que l’Homme défriche, bâtit et plante, que l’Homme démolit, reconstruit et replante.

Mais aujourd’hui, il change plus brutalement sous l’effet d’actions publiques. C’est ainsi que naissent des routes, des autoroutes, des ronds-points, que des terres longtemps dévouées à l’agriculture disparaissent au profit de villes nouvelles, de nouveaux lotissements, de centre commercial toujours plus grand…

Considère-t-on  ces lieux encore comme des «paysages» ?
Ne deviennent-ils pas uniquement des lieux de transit, de consommation, de travail ou de loisirs ?

Paradoxalement, on associe souvent paysage et éloignement, paysage et histoire, paysage et beauté.

Une grande partie de notre espace ne serait-il composé que de «non-paysage», de paysages que l’on appréhende plus ?